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Portrait de Lisy

3. Retrouvailles

Disclamer : Les personnages, les lieux du Seigneur des Anneaux appartiennent au Sieur Tolkien. Lunaë, Eledhwen, Morgwath, sont issus de mon imagination fertile et très étrange.

NdA : Les oOoOo annoncent un fractionnement où les perso ont à peu près le même age, les sSsSs annoncent un fractionnement plus long (souvenirs) en effet certains personnages prennent 1000 ans ou plus en deux lignes.


3 Retrouvailles

Lunaë fut réveillée brutalement, on venait de lui jeter un seau d'eau glacée à la figure.

– Manger, dit un orc dans un elfique rude.

Lunaë n'essaya même pas de se battre pour sortir, elle se sentait trop faible. Elle tenta ensuite en vain de contacter Elrond par la pensée. Elle n'avait donc pas rêvé de cette perte de pouvoir. Elle porta la main à son visage, il était couvert de bleus, elle compta trois côtes cassées, une cheville tordue et une épaule déboîtée.

Ils l'avaient passée à tabac... pas les Nazgûls, ils étaient repartis à la recherche de Frodon, ni les orcs habitués de la sale besogne, car comme on le lui avait fait remarquer, elle était une hôte de marque. Non ses tortionnaires étaient d'une nouvelle race, plus forte et plus rapide que les orcs et tout aussi cruelle. Il s'agissait d'un croisement d'orc et de gobelins appelés Uruk-Hai, dernière invention de Sarumane.

– Mais qui est votre maître ? avait-elle demandée entre deux coups

– Tu le connais bien, avait répondu l'un d'eux avant de lui asséner un coup qui l'avait fait s'évanouir.

Elle était désormais là, dans ce cachot puant des bas-fond du Mordor en train de faire le point. Les éléments précédent son questionnement étaient flous. Elle se rappelait très bien tout ce qui avait avant sa poursuite : la conversation avec les Elfes et la chevauchée mais après c'était plus confus.

Il y avait eut le message à Aragorn puis la réapparition des Nazgûls. Ensuite il y avait une autre chevauchée. Et après... le vide... elle s'était sentie vidée de l'intérieur, elle avait vu une auberge, mais cette vision était lointaine ce n'était pas ce qu'elle voyait, elle voyait à travers les yeux de quelqu'un d'autre. Et cet Oeil s'était vers qu'elle se sentait aspirée, vidée de toute énergie, de tout espoir, mais elle avait sentit le corps dans lequel elle était prendre peur. Elle s'était retrouvé sur son cheval, désorientée. Puis il y avait le sort que lui avait jeté le Roi-Sorcier d'Angmar qui lui avait ôté ses pouvoirs, même si sur le coup elle ne pouvait plus s'en servir. Le Nazgûl avait même eut un mot à ce sujet « Elle peut le sentir... Ce n'est pas normal ! »

Lunaë s'assit dans la paille et s'adossa contre le mur froid.

Ensuite, les trois Nazgûls l'avaient emmenée, attachée et bâillonnée, à une forteresse. Elle ne distinguait plus les visages des quatre personnes trônant dans la grande salle, il y avait le maître des lieux, son épouse et leurs deux enfants, garçon et fille.

Les Nazgûls avaient tenté d'expliqué cette intrusion au seigneur du château mais il avait répondu sèchement qu'il s'occuperait de l'Elfe. Ils avaient ensuite voulu le prévenir du danger qu'elle pouvait représenter mais il avait rit en leur demandant quelle Elfe pouvait le défier lui. Les Nazgûls étaient repartis en disant que dans quelques temps il aurait ce qu'il méritait. Ensuite, il y avait le questionnement où elle n'avait rien dit car elle ignorait totalement ce qu'ils cherchaient, de plus c'était plus un passe temps pour eux.

Quelqu'un entra dans la cellule. Lunaë se releva aussi vite que possible, elle était décidée à se battre avant de se faire torturer de nouveau, mais des vertiges apparurent qui la clouèrent au sol.

– Ne vous inquiétez pas, dit le nouveau venu, je ne vous veux aucun mal.

Il l'allongea sur de la paille à peu près propre tout en continuant ses explications.

– Ma maîtresse, la Dame de ce château m'a envoyé pour soigné vos blessures, elle pense qu'elles s'infecteront très vite ici.

L'homme qui était en face d'elle était brun et svelte mais dans la pénombre, il était impossible de savoir si c'était un Homme ou un Elfe. Il appliqua diverses plantes sur ses plaies déjà infectés comme l'avait prédit sa maîtresse, un onguent sur sa cheville et ses côtes. Quand il lui remit son épaule en place, elle resta calme, ne montrant pas sa douleur. Il lui donna à boire et quelques fruits à manger et lui interdit de manger ou boire tout autre chose tant qu'elle ne serait pas guérie.

Le lendemain elle allait déjà mieux. Son bienfaiteur Elian était en fait un Elfe bâtard : sa mère était une Demi-Elfe et son père un Homme. Il n'avait gardé comme particularité elfique que les traits fins et une grande habileté pour la guérison. Comme Lunaë lui paraissait en forme, il lui fit boire une gorgée de l'eau qu'avait apporté le garde. Une heure plus tard, Lunaë se sentait très mal, elle était pale comme la mort et vomissait du sang. Elian arriva en courant et lui donna quelques plantes pour la soigner.

– Ma maîtresse seule pourrait te soigner mais pour cela il faut l'accord de son époux.

Elle fut donc conduite devant le maître des lieux. La grande porte de la salle s'ouvrit sur deux Uruks soutenant une Elfe à demi morte. Elle était tout de même assez consciente pour reconnaître une vieille connaissance.

– On ne m'avait pas mentit, tu ressemble trait pour trait à ta mère, sauf les yeux, tu dois avoir ceux de ton père.

– Par contre tu n'as pas changé depuis notre dernière rencontre Morgwath. J'espère au moins que tu as changé de cape depuis le temps, rétorqua Lunaë

– C'est cela, rétorqua le Nazgûl couronné, moque toi, mais tu perd tu temps et donc l'espérance de pouvoir guérir. Je ne pensais pas que tu t'empoisonnerais avec la nourriture d'ici.

– Tu n'as jamais eu assez d'esprit pour penser.

– Il suffit, se fâcha le Nazgûl, on t'a mené à moi pour que je décide ou non de te faire soigner par mon épouse. Ta mort m'arrangerait beaucoup mais elle n'est pas du goût de Iadaï, il a de grands projet pour toi.

Iadaï ? Il n'est toujours pas mort ?

– Il s'agit de Sauron

Lunaë manqua de s'étouffer, Sauron était donc... Cela expliquait beaucoup de choses, mais en obscurcissait d'autres...

Les enfants de Morgwath arrivèrent. Lunaë fut stupéfaite de reconnaître les traits de la jeune fille, une Elfe brune.

– Je vois que tu reconnais ma fille Kiraèl, il est vrai qu'elle ressemble beaucoup à sa mère, dit Morgwath en faisant un signe vers la personne qui était tapie derrière lui depuis le début.

Nimraë avança en pleurant, c'étaient des larmes de joies qui coulaient sur ses joues blanches, qui se mêlaient aux mèches blondes. La joie de retrouver enfin son passé perdu.

Lunaë fit un pas... et s'écroula. Encore ce vide... cette menace... Elle distingua la silhouette de Morgwath se lever et s'avancer, ricanant. Elle se sentit projeté encore dans cet autre corps

Elle était au sol, allongée, le paysage était noir autour d'elle ou plutôt autour de celui dont elle partageait l'esprit à ce moment. Il était sur un mont, elle n'hésita pas longtemps, le Mont Venteux... Face à elle se tenait des masses blanches, difformes avec un visage humain. Celui qui s'approchait était couronné et tenait un poignard à la main, il parlait en langue noire. Elle le vit tendre la main vers un anneau, seule touche de couleur dans ce paysage en noir et blanc. Lunaë sentait que l'Anneau voulait aller à cette main, cet anneau qui lui aussi l'attirait. Il y avait dans cette scène une sensation de déjà vu pour Lunaë, une inversion de la réalité... Le roi en face d'elle n'était autre que celui qui lui avait ôté ses pouvoirs il y avait peu de temps. Elle sentit l'esprit de l'autre faiblir... Dans un suprême effort, son esprit pris le dessus et arracha la main à l'emprise du Roi maudit. Le Nazgûl vit le visage de Lunaë remplacer celui de sa proie, il n'hésita pas un instant et enfonça la lame de Morgoth dans l'épaule. La douleur transperça les deux esprits, une ombre s'interposa entre les Nazgûls et eux... Une ombre avec une couronne de Roi des Hommes. Lunaë enleva l'anneau...

Elle se retrouva devant Morgwath. Son épaule était en sang, et elle avait l'impression qu'un cheval en furie était rentré dans sa tête et saccageait tout sur son passage. Avant que le Prince noir n'ai pu dire quelque chose, Nimraë fit signe à Elian qui emporta Lunaë.

oOoOo

Quelques heures seulement avaient passé depuis son escapade mentale, mais Lunaë avait retrouvé force et humour.

– Ne t'inquiète pas lui, lui dit sa bienfaitrice, ta blessure à l'épaule est totalement normale si on peut dire. Tandis que celui dont tu as partagé le corps ne dois pas être dans un bel état.

– Je donnerai tout pour être à sa place plutôt qu'ici.

– Et moi donc, murmura Nimraë, je hais ce château, je hais tous ces habitants, sauf ma fille, parce qu'il ne l'aime pas.

Nimraë expliqua à Lunaë qu'à la naissance de Kiraèl, Morgwath avait maudit sa grand mère.

– Il m'a dit que depuis elle, tous les premiers nés de sa famille sont des filles.

Lunaë la regarda, interloquée. Non cela ne pouvait être qu'une coïncidence...

– Mais toi Lunaë, raconte moi ce qu'il t'est arrivé depuis que tu es partie de la Citée des Elfes.

L'Elfe s'exécuta, parla de son séjour à Imladris avec Elrond puis de son initiation à la Lothlórien.

sSsSs

– Arwen ! Lunaë ! faites vos bagages vous partez demain pour la Lothlórien.

Il y avait de l'inquiétude dans la voix d'Elrond. Ses fils étaient rentrés le matin même blessés : une vingtaine d'orcs et de gobelins accompagnés d'un troll se dirigeaient sur Fondcombe. Le demi Elfe avait donc pris la décision d'éloigner les deux fillettes. De plus la mère d'Arwen restée à la Lórien réclamait sa fille et Elrond n'avait plus rien à apprendre à Lunaë.

oOoOo

A leur arrivée à Caras Galadhón, Lunaë se sentit mal à l'aise. C'était encore un lieu inconnu, où personne ne la connaissait. Elle devrait faire ses preuves et montrer que malgré les apparences elle pouvait faire l'initiation elfique, habituellement réservé aux garçons.

Une Elfe vêtue de blanc s'approcha des nouveaux venus, elle semblait étinceler comme la lune, elle se sentit apaisée par cette preuve de magie, il y aurait au moins quelqu'un à la comprendre.

– Bienvenue Lunaë Ithildin, fille d'Eledhwen. J'étais impatiente de te rencontrer.

– Merci Dame des Galadrims, j'espère me montrer digne de votre attente.

Galadriel la conduisit elle même à sa chambre, nichée au creux d'un arbre. Le lit était fait de plume, on s'y sentait comme sur un nuage. Les placards ornés étaient remplis de robes et de tuniques sombres alors qu'habituellement les Elfes portaient du clair. Lunaë se retourna surprise vers la Dame de Lórien.

– C'était la chambre de votre mère, j'ai pensé que vous seriez heureuse de retrouver ses affaires.

Elle n'eut pour réponse qu'un regard froid : même si elle savait que sa mère était partie pour son bien, elle ne l'avait jamais accepté. Elle fit le tour de la chambre, effleurant les meuble et les affaires du bout des doigts... Non, finalement, cette attention ne la laissait pas indifférente... Elle remercia Galadriel de ses soins d'une voix tremblante et s'installa.

Pendant les années qui suivirent, Haldir fut son formateur. Lunaë ne l'aimait pas pour plusieurs raisons : il était misogyne, il pensait que Lunaë était une enfant, elle était plus ou moins orpheline, on ne connaissait ni son père, ni ses grands-parents, elle faisait de la magie et en plus elle était meilleure que lui dans bien des disciplines, ce qu'il n'avait jamais avoué. Il passait donc son temps à se moquer d'elle. Malgré cela elle était devenue la protégée de Galadriel et Celeborn. Un soir, lors du dîner, Haldir osa critiquer Lunaë ouvertement.

– Je me demande où elle a apprit tout ce qu'elle sait.

– C'est Nimraë et ma mère qui m'ont tout apprit, répondit-elle froidement.

– Ah oui... C'est vrai... ta mère... Cette soi-disant Elfe à l'accent très rude. Cette fille de personne.

Lunaë se leva ivre de rage : la critiquer directement, elle en avait l'habitude, elle pouvait résister pareille bassesse. Mais oser critiquer sa mère... La souffrance était d'autant plus rude qu'elle n'avait plus de nouvelle d'elle à part quelques lettres. La jeune fille se mit à traiter Haldir de tous les noms. Le ciel devint noir. Le mots que Lunaë prononçaient étaient incompris mais terrifiants. Au fur et à mesure que les mots noirs du Mordor sortaient de sa bouche, ils l'apaisaient. Elle finit par sortir de table.

Elle partit, quittant la salle argenté en claquant la porte par magie pour aller dans la forêt. Elle courrait, toujours plus vite. Les branches déchiraient sa robe noire, arrachaient les perles de ses cheveux, griffaient son visage ravagé par les larmes. Elle s'arrêta enfin, au beau milieu de la forêt, perdue. Elle s'allongea sur un tapis de mousse et écouta la forêt murmurer.

Les arbres étaient surpris et inquiets, ils avaient peur de la colère qui grondait en elle. La lumière de la Lune et des étoiles perçaient difficilement l'épais feuillage des arbres, qui avaient pris leur couleur d'or de l'automne.

L'Elfe se mit à chanter, les mots du Mordor sortirent de sa bouche, adoucis par la beauté de la Lune dont Lunaë parlait. La Lune et les étoiles si proches et si lointaines, tout comme son passé, elle savait qu'il y avait un lieu entre son nom et son passé, entre les étoiles, la Lune et elle. Mais quel lien ? Elle s'endormit.

Elle fut réveillée au petit matin par le chant des oiseaux et des pas dans les feuilles mortes. Celeborn était là.

– Ne te soucie pas d'Haldir, il est jaloux de toi parce que tu est meilleure que lui et surtout parce qu'il à appris ton départ demain pour un certain endroit, et il ne pourra plus dire qu'il est ton maître d'armes. Tu y continuera ta formation de combattante. J'aimerais que quoi qu'il se passe, quoi que l'on puisse te dire tu ne partes pas avant d'avoir fini ton apprentissage. Galadriel à pris des disposition pour que tout ce passe bien mais on ne sait jamais...

Lunaë promit et ils prirent le chemin du retour.

oOoOo

La citée des Elfes avait pris ces couleurs d'automne, la flore environnante tirait sur le rouge orangé, et faisait ressortir encore plus que d'habitude la resplendissante beauté du palais.

Le roi Thranduil siégeait, son bâton de chêne à la main, une couronne de baies et de feuilles rouges, symbole de l'automne. Un Hérault entra.

– Un cavalier vient de me remettre ce message, Seigneur.

Dès qu'il eut la missive en main, le Roi reconnu le sceau de la Lothlórien. Cela devait être encore une demande pour la formation d'un nouvel archer ou autre. Il descella le message.

Seigneur Thranduil

Je remets à vos soins une recrue qui arrivera dans quelques temps et qui, je crois, ne manquera pas de vous étonner. Il s'agit d'un de mes protégés qui à d'immenses capacités, seulement pour les exploiter, il devra passer par votre apprentissage. Traitez cette personne comme je l'ai fait envers celles et ceux que vous m'avez confiés. Je vous demande de plus de lui faire passer le test de la cape afin que vous puissiez admirer ses atouts. Je laisserais cette personne se présenter seule après les tests.

Votre dévouée Galadriel, Dame de Lothlórien.

Le Roi des Elfes était surprit, il était rare que la Dame des Galadrims demande un test avec anonymat, elle ne le faisait que si elle était absolument sûre de son protégé, ou si elle savait qu'il refuserait la formation au premier abord. Dans les deux cas, le nouveau avait le droit à ces trois meilleurs combattants et il perdait toujours face au dernier, le meilleur.

– Appelez-moi les Trois et leur maître d'arme, ordonna Thranduil.

– Monseigneur, ils sont partis dans la forêt et..

– Retrouvez-les !

Le soldat obéit, mais il savait qu'il ne pourrait pas les retrouver et qu'ils étaient très certainement encore en train de se battre... Ou de rencontrer de jolies filles...

oOoOo

Un cavalier, capuchon sur la tête et vêtu de noir avançait dans la forêt de Mirkwood. Cela faisait longtemps, si longtemps... Les arbres, l'air parfumé... tout était resté comme dans son souvenir.

Trois cavaliers masqués apparurent, trois Elfes bagarreurs, trois frères. Le cavalier tenta de forcer le passage, en vain.

– Capes ? demanda le plus vieux.

Les deux autres acquiescèrent. Le cavalier recula, se demandant ce qui allait lui arriver.

– Le but est simple, expliqua le plus jeune des trois Elfes. En un contre un , il faut dévoiler le visage de l'adversaire. D'accord ?

L'ombre hocha la tête, de toute façon il n'avait pas vraiment le choix.

Le plus vieux s'approcha. L'autre pris appui sur la selle et dans un même élan désarçonna son adversaire. Relevé promptement, le cavalier vêtu de noir s'approcha et dévoila le visage de son adversaire.

Il eut un mouvement de recul. Ce cavalier ressemblait à son père...

– Bah alors Thingol, se moquèrent les deux autres, t'es malade ?

– Très drôle, à ton tour, Finwë, dit-il en se dirigeant vers le groupe, essuyant la poussière de son visage.

Son frère pris le relais. Tandis que les deux combattaient, le dernier frère observait. Leur adversaire était rapide, agile et inventeur. Il n'hésitait pas à composer des enchaînements sans fin pour épuiser son adversaire.

Le deuxième frère mordit la poussière. A peine, le visage de Finwë découvert que le troisième frère se jeta sur son adversaire. Il ne fut même pas surprit. Les coups s'enchaînaient, avec rapidité, aucun n'avaient vraiment le dessus. Une corne retenti au loin.

– Dépêche-toi, demanda Finwë à son frère.

Leur adversaire se recula, ce son de cor, c'était pour dire à la famille royale de rentrer au palais. Il s'agenouilla. Pris de stupeur, le jeune prince s'approcha pour saisir le capuchon. Au moment fatidique, l'Elfe vêtu de noir se releva d'un bond, et passant par dessus le prince lui enleva son capuchon. Il n'eut le temps que d'apercevoir une mèche blonde elfique et un scintillement argenté autour du cou. Le cavalier repris son cheval et partit au galop.

oOoOo

Les trois frères arrivèrent, accompagnés de leur maître d'armes.

– Vous serriez-vous encore battu, remarqua Glorfindel. Combien étaient-ils cette fois ? Sept ou huit, vu l'état dans lequel vous êtes tous les trois... Je vous signale que votre père va encore vous faire la morale. De plus on vous cherchait pour l'arrivée d'une nouvelle recrue.

En quelques mots ils lui racontèrent leur aventure dans le bois.

– C'est un Elfe mais on ne sait rien d'autre, il ne nous ni adressé la parole ni montré son visage... D'après la taille, je pense 200 ou 300 ans de moins que notre cher petit frère qui s'est fait avoir comme un bleu.

– Peut-être, rétorqua Legolas, mais je ferait remarquer à mon cher frère aîné que je ne me suis pas fait battre en quelques secondes, moi. D'ailleurs je trouve qu'il avait trop d'expérience, il doit avoir mon âge, et si je ne me trompe pas, c'est même...

– C'est lui !

En effet, leur adversaire se trouvait face à eux, en compagnie de leur père. Il se rendirent compte qu'il venait de se faire battre par un nouveau.

– Voici notre nouvelle recrue, envoyée par Galadriel, annonça le roi, il doit passer les épreuves masqué.

– Vous pouvez déjà commencer sa formation, Majesté. Ce cavalier vient de nous donner une belle correction à tous trois sans que l'on puisse deviner son identité.

Legolas n'était pas d'accord, il avait une idée de qui il s'agissait. Il observa le cheval et y reconnu les armoiries du Seigneur Elrond. Il n'y avait pas beaucoup de monde à être protégé, à la fois de Galadriel et Elrond. Il y avait la famille d'Elrond : Elladan, Elrohir mais c'étaient des intellectuels, les deux filles Arwen et Lunaë, et un élève surdoué qui avait réussit à impressionner Haldir de Lórien, chose difficile.

– Je souhaiterais voir, et juger par moi même, insista le Roi. Ainsi Glorfindel pourra voir ses atouts et ses failles.

L'inconnu se tourna vers le maître d'armes. On ne l'avait pas prévu qu'il serait examiné par lui.

– Je vois que tu est capable de te battre au corps à corps, dit-il en regardant les trois princes, voyons voir ce que tu donne à l'épée.

Il lui lança une épée et fit signe à Legolas. Le combat commença vif, agile. Glorfindel observa attentivement les deux Elfes. La nouvelle recrue lui rappelait une petite Elfe au fort caractère. La technique était la même.

Il demanda au Roi la promesse de la garder jusqu'à la fin de sa formation. Il se méfia pourquoi insistaient-ils tous ? Mais en y regardant de plus près il n'avait aucune raison de ne pas le prendre.

– Tout est permit, lança Glorfindel.

Les épées volèrent au loin. Finwë se glissa discrètement derrière le jeune apprenti et lui saisit les bras. Victorieux, Legolas s'approcha de son adversaire. Il pris appui sur le torse du prince et fit tomber les deux dans un même élan, dévoilant ses formes.

– Une fille !

– Arrêtez, tonna le Roi.

Legolas tenait dans sa main le médaillon aperçu dans la forêt, il l'avait arraché par mégarde dans sa chute. Il regarda son père qui lui confirma sa promesse. A la surprise générale, Legolas s'approcha de son adversaire et l'enlaça. Sur la cape sombre brillait le médaillon d'argent : une Lune incrustée d'étoiles.

sSsSs

– Thranduil était absolument furieux. Mais tes trois fils et Glorfindel ont pris ma défense et finalement il a capitulé. C'est ainsi que j'ai revu Legolas et le palais.

– Et que tu es tombée amoureuse de lui.

Lunaë rougit, Nimraë avait tout compris grâce à son récit.

– Mais je ne peux pas vivre avec lui, Thranduil s'est mis en tête qu'il serait le prochain Roi et je n'ai pas d'origines assez noble ou leur preuves pour pouvoir l'épouser. De plus Thranduil ne m'a jamais aimé. Il pense que j'attire le malheur. Ce n'est pas faux mais je ne sais pas pourquoi.

– Réellement, dit Nimraë d'un regard étrange, tu ne sais pas pourquoi Sauron s'intéresse à toi ?

Lunaë se leva, son amie connaissait son histoire, l'histoire de ses origines. Elle devait savoir, connaître tout ce qu'elle ignorait. Un orc fit irruption

Morghwath veut voir, dit-il à Lunaë, maintenant.


Qui osera me dire qu'il n'a pas deviné qui était le cavalier ?

Lisy

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