LisyFanart ... Des dessins, des fictions...

Disclamer : Les personnages de Harry Potter appartiennent à JK Rolwing

NdA : Les évènements ont lieu après l'Ordre du Phénix, mais un peu modifiés. En gros seuls les évènements au ministère n'ont pas lieu : pas de profécie ni de mort de Sirius.

Chapitre 3 : Rapprochement

Les élèves avaient attendu ce cours toute la semaine. Le Professeur Dumbledore entra.

― Bonjour à tous. Nous allons revoir certaines bases des années précédentes. Pour cela, vous allez devoir vous habituer à travailler à plusieurs, de maison différentes...

Avant qu'il n'ait pu finir, un brouhaha se fit entendre. Sans s'énerver le Professeur calma les élèves d'un geste de la main. Il savait pourtant bien que faire travailler les Gryffondors et les Serpentards ensemble...

― ... du moins pour le premier cours. Vous allez entrer par deux dans cette pièce. Vous y trouverez un épouvantard. Le but est d'aider l'autre à vaincre sa peur.

Dumbledore choisissait les paires selon son désir. Hermione se retrouva avec Parvati, Ron avec Goyle et Harry avec Crabe, quant à Eliana elle entra avec Draco.

La jeune fille savait ce qui l'effrayait, seulement elle ne savait pas quelle forme l'épouvantard allait prendre.

― Alors, t'as la trouille, demanda son binôme.

― Non, dit-elle calmement, je me prépare juste psychologiquement à affronter ton ours en peluche.

Les rares élèves ayant entendu la réflexion se mirent à rire. Malfoy poussa la porte sans une hésitation et ils entrèrent tous deux dans la petite pièce sombre.

L'épouvantard sortit d'un coin et se planta devant la jeune fille. Il se mit à vibrer et prit la forme d'un livre ancien orné de runes, totalement déchiré. Eliana ne bougeait pas tandis que Drago observait. Tout à coup le livre se mit à vibrer de nouveau et changea de forme. Une jeune femme rousse se tenait devant eux, un sourire aux lèvres. Cette fois la jeune fille était tétanisée. Pendant que Malfoy s'approchait, l'épouvantard changea encore de forme.

― C'est pas possible, ronchonna-t-il, t'as peur de quoi, toi ?

― D'une chose, il les représente, c'est tout...

La créature, qui avait pris la forme d'un éclair, visiblement lassée de tous ces changements, se tourna vers le blondinet. La transformation fut immédiate. Un Lucius Malfoy menaçant se tint devant eux. La jeune fille réagit au quart de tour.

― Riddikulus !

Drago devint hilare et la jeune fille ne put s'empêcher de rire. La robe noire du magicien s'était transformé en couche-culotte avec des imprimés oursons. Le grand bambin avait de plus un biberon dans la bouche ainsi qu'une horrible serviette à coeur en guise de doudou.

L'épouvantard, vaincu s'en retourna dans un coin. Une fois le fou-rire passé, les deux élèves ressortirent.

― Si cela pouvait rester entre nous, demanda timidement le Serpentard.

― Si tu fais de même...

OoOoOoO

― Tu ne veux vraiment pas nous le dire ?

Ron et Harry avaient tout essayé : le chantage, les menaces, mais rien n'y faisait. Eliana, fidèle à sa promesse refusait de divulguer la peur de Malfoy.

― Je serais obligée de lui rendre la pareille, rétorqua-t-elle, et je n'en ai pas envie.

Ils se dirigeaient vers l'extérieur du château. Ils avaient été chargés par McGonagall de s'occuper de l'initiation au vol d'Eliana.

― Tu ne connais pas le bonheur de voler sur un balais, de sentir le vent sur ton visage, de jouer avec les courants...

La jeune fille avait souri. Non elle n'était jamais montée sur un balais, mais ce n'était pas pour cela qu'elle ne connaissait rien au vol...

Après avoir réussi avec brio les "premiers pas" du vol, Eliana voletait afin d'avoir un peu d'habitude sur le balai. Elle commençait à y prendre goût. Son dragon apparut soudain, portant une lettre scellée.

La jeune fille qui avait reconnu le sceau tendit la main pour qu'elle puisse se poser. Iola, fidèle à son caractère, refusa et partit, bien décidée à donner du fil à retordre à sa maîtresse. Eliana qui n'avait pas envie de jouer, se mit à poursuivre son dragon. Elles avaient pris de la hauteur, changeant sans cesse de trajectoire. Harry, intéressé, suivait de près la poursuite.

La jeune fille, bien que débutante volait très bien. Ses trajectoires étaient calculées pour diminuer la distance la séparant du reptile. Elle passa même à travers l'un des anneaux de but. Wenceslas arriva, un grand sourire aux lèvres.

― Tiens ? Ça recommence... Ça fait combien de temps qu'elle la poursuit ?

― Heu... Quelques minutes déjà, répondit Harry. Pourquoi ?

― On va commencer à s'amuser alors.

Sans rien ajouter de plus il s'assit, suivant la rouquine qui commençait à en avoir assez.

― Iola, si tu ne viens pas tout de suite, je me fâche !

Elle n'eut pour réponse que de petits cris et claquement de dents.

― Tu vas voir si je n'ose pas, espèce de sale...

Elle réduit sa vitesse et prit une grande inspiration. Elle savait qu'il n'y en avait pas dans le coin, elle ne prenait aucun risque. Wenceslas se boucha les oreille et invita les personnes en présence à faire de même. Un cri de dragon retenti, à en faire exploser les tympans.

La dragonne, sonnée et visiblement sonnée commença à perdre de l'altitude. Eliana reprit de la vitesse et l'attrapa. Elle était si contente qu'elle ne fit pas attention aux gradins qui étaient en face d'elle et les percuta de plein fouet. Wenceslas arriva vers elle, hilare.

― Ça va pas trop... frustrée ?

La jeune fille fit une tête de "tu-dis-un-mot-de-plus-et-je-t-en-colle-une"

― Vous n'avez pas changées, dit-il la larme à l'oeil. Tu aurais pu varier pour une fois. Le cri de dragon...

― Tu aurais pu m'aider... répondit la jeune fille en souriant.

Elle se saisit de la lettre et la lit. Son visage souriant avait fait place à la colère. Elle tendit le parchemin à son ami de Serpentard.

― Si tu sais encore le parler, tu dois savoir le lire...

Le jeune homme parcourut à son tour la lettre et la lui rendit. Elle savait déjà qu'ils s'étaient retrouvés et s'y opposait. Elle prétextait que Serpentard et Gryffondor étaient des maisons ennemies et que cela allait attirer l'attention sur Eliana.

― Intégrer l'école en sixième année à déjà attiré l'attention ! cria Eliana pour qu'elle l'entende. C'est juste que tu ne peux pas le supporter !

― Vous... rétorqua Wenceslas, "Vous ne pouvez pas le supporter"

― Je la tutoie si j'veux !

Elle partit les larmes aux yeux vers les dortoirs. Toute sa vie elle avait décidé ce qu'elle pouvait faire ou non. Maintenant qu'elle devenait assez grande pour pouvoir pendre des décisions toute seule, elle était sans arrêt derrière elle.

Harry fait un geste pour la retenir. Wenceslas l'en empêcha.

― Elle a des soucis avec sa famille d'adoption. Si elle en a envie elle t'en parlera, mais ne t'avise jamais d'entamer la conversation à ce sujet. Je peux juste te dire qu'elle à 18 ans et qu'on ne la laisse toujours pas agir par elle même...

OoOoOoO

Eliana entra en pleurant dans la salle commune et courra vers les dortoirs. Elle ne voulait pas parler et ne parlerait pas. Une fois dans le dortoir elle se calma d'elle même. Iola était là sur le pied de son lit, se demandant la cause des pleurs de sa maîtresse. Eliana entendit un bruit. Elle regarda sous son lit et se trouva nez à nez avec Dobby.

― Excusez-moi, Mademoiselle, Dobby ne voulait pas... Dobby cherchait juste des chaussettes et...

L'Elfe de maison tenait dans ces mains une photo. Eliana comprit et demanda à la reprendre.

― La reprendre ?... Mais cette photo n'est pas à vous !...

Elle n'avait pas envie de jouer et claqua des doigts. La photo se retrouva dans les mains de la jeune fille. Elle fixa Dobby qui prit peur. Il n'avait vu qu'un scintillement, qu'un trouble dans le dos de la jeune fille, il avait compris

― Vous êtes une Grande ...

― Oui, coupa Eliana, et je ne veux pas qu'on le sache.

― Bien ma...

― Ceci non plus, ni la photo. Je veux que rien de ce qui me concerne ne soit divulgué aux autres elfes de maison. Suis-je bien claire ?

― Oui Madame.

L'elfe de maison disparut. Eliana se laissa tomber sur son lit. Ne pas attirer l'attention... C'était déjà trop tard.

OoOoOoO

Encore une journée de cours, le week-end arrivait enfin. La prochaine semaine annonçait le début du championnat de Quidditch. Harry était nerveux, non pas pour le match mais pour le fait que rien n'arrivait. Il n'y avait aucune trace de Voldemort dans la Gazette du sorcier, ni rumeur et il n'avait aucune nouvelle de Sirius. Eliana quant à elle lisait des journaux français du monde magique. Elle s'arrêta sur un article.

― C'est pas vrai... Ils ont recommencé...

― Quoi ? demanda Harry.

― Non, rien...

Hermione, qui se trouvait à coté de la jeune fille parut elle aussi étonnée. Elle se saisit du journal et tenta de le déchiffrer. Eliana qui ne voyait pas en quoi cela pouvait les intéresser leur fit un petit résumé de l'article.

― Des Magiciens anglais sont entrés dans une école Moldue et ont saccagé une salle de classe. Ce qui est étonnant c'est que ce n'est pas la première fois.

Les trois amis se regardèrent n'ayant qu'un seul nom à l'esprit.

― Je ne vois pas ce qui vous inquiète et je pense que...

― Mademoiselle Evanson !

Rusard entra dans la Grande Salle, une cage de laquelle des cris s'échappaient dans la main, l'autre était gonflée et devenue violette.

― Ah ? Vous vous êtes attaché à ma dragonne ?

Le concierge, visiblement peu réceptif à l'humour lui mit sous le nez sa main purulente.

― Oh ! Quelle belle allergie !

― Votre bestiole était en train de manger les hiboux !

― Mais non, elle jouait... Je la garderai dans les dortoirs, dit-elle devant l'expression outrée de Rusard.

Elle sortit sa fiole et guérit la main. Iloa se mit a crier de plus belle... Une réponse... Quasi inaudible... Eliana attrapa la cage, libéra le dragon et se rua hors du Château. Wenceslas la suivait, ainsi que quelques autres élèves et Dumbledore.

― Que personne d'autre ne sorte, ordonna-t-il.

Ce n'était pas possible... Il n'y en avait aucun en liberté ici...

Elle était dehors, Iola sur son épaule. La dragonne affolée claquait des dents et poussait de petits cris. Eliana continuait à s'éloigner du château. Même si elle n'avait pas l'équipement, elle devait tenter de le faire.

Ne pas attirer l'attention... Quelle bonne blague ! ...

Merci d'avoir lu

Lis'